vendredi 4 février 2011

ENERGIE GRATUITE : CHICHE !

Ce sera le quatrième message sortant de la qualification "humoristique". Veuillez me le pardonner.  Cette fois-ci deux raisons: d'abord, par la description que je fais, empêcher délibérément quiconque de déposer un brevet sur un appareil semblable, ensuite permettre au maximum de monde de s'équiper individuellement et de s'alimenter de façon autonome en électricité sans le moindre besoin du réseau et d'un fournisseur.


Allez sur le site de la société ENVIRON (www.environ-energy.com) ou encore en case recherche de google en tapant :
"environ energy-environmental pollution free-gravity" ou encore  toujours en case recherche en tapant "S.P.E.G.G." et en actionnant ce lien si en dessous en vert apparaît  "waranlinc.co.uk" .
Vous verrez des explications de principe, la roue en animation, et également en photos détaillées (3 roues couplées à un générateur).
Sur le forum Futura Science JPL  m' a taxé de naïveté à propos de cette roue. En fait j'avais déjà remarqué des anomalies:
-1ère anomalie
 On explique dans le texte que seul un tube sur deux sert à pomper (donc 8 sur 16) et que les autres tubes sont équipés du lest pour actionner la roue. Or il figure sur l'animation 16  modules pour actionnerles pompes;
2ème anomalie
Lorsque les modules actionnant les pompes  sont dans le bas de la roue et en phase de remontée, ils contrarient le travail des tubes lestés (côté droit de la roue). Car, comme ils sont plus volumineux que les tubes et que de surcroît ils doivent être lourds pour actionner les pompes, comment expliquer que ce contrepoids ne contrarie pas le mouvement;
3ème anomalie
Je n'ai pas très bien compris les explications à propos des lests dans la partie de la roue qui remonte. À  cet endroit si le lest n'est pas contre le moyeu central de la roue cela ne peut pas fonctionner
4ème anomalie/omission
Nulle part il n'est question du volume d'air pompé.  On ne peut donc pas vérifier  si le pompage dans les tubes en partie haute envoie assez d'air au centre, et de l'air avec la pression suffisante pour "sarbacaner" le lest en bout de tube le moment venu.  Et accessoirement, aucune idée d'ordre de grandeur du prix, n'est donnée.

Etant un adepte de la sarbacane depuis l'enfance un tel projet me parle forcément car je connais la vitesse des projectiles.
Aimant bien bricoler je me suis demandé comment je ferais pour faire fonctionner tout cela de façon simple, sans tenir compte des techniques décrites pas  le concepteur de la roue.
  J'en arrive à des améliorations du projet anglais : il faut pomper à la fois en haut de la roue et en bas (puisque les modules de pompage descendent par gravité). Ainsi on double la quantité d'air (un peu comme si on mettait tête-bêche deux pompes à vélo, avec un poids entre elles pour les actionner tantôt vers le bas et tantôt vers le haut) .
Reste à prévoir des clapets anti-retour ou des valves pour que la pression du cylindre central ne se perde pas, idem pour le tube extérieur, indispensable,  que je rajoute dans mon prototype.
Autre problème le lest: il faut avoir un tube circulaire en périphérie de roue qui soit aussi sous pression . Ainsi le cylindre central  souffle les lests en périphérie des tubes et le tube extérieur renvoie ces mêmes lests vers le moyeu pour ne pas contrarier la remontée.
De cette façon .Le côté droit de la roue, toujours plus lourd, génère la rotation.
Pour réaliser la synchronisation des ouvertures et fermetures il faut une précision maximale. Car bien évidemment qui dit pression, puis pression en sens inverse dit soupapes, sinon ça ne fonctionne pas. Et en plus tout doit être parfaitement étanche !
De la belle mécanique à réaliser
Si un amateur veut tenter l'expérience bravo !  J'ai cependant peur qu'il ne manque de la pression d'air, sauf si le pompage se fait  par des tubes de plus gros diamètre que les "sarbacanes". Enfin le lest circulant dans les tubes doit être lourd sans être volumineux. L'or étant hors de prix mieux vaut essayer avec du plomb. Un cylindre de diamètre 12 mm par exemple et 30 mm de longueur ne fait qu'environ 35 grammes. Mais sur un tube de un mètre cela fait déjà un couple significatif à l'arbre moteur, si de l'autre côté le lest est bien collé au moyeu.

Dans un tel système, si tout fonctionne vraiment c'est un mouvement perpétuel.
Je tiens à dire à JPL que ce que j'appelle mouvement perpétuel est en fait plutôt un mouvement "de longue durée". Le but étant de récupérer, par un articfice, la continuité d'un mouvement moteur. À notre échelle humaine on peut donc considérer qu'une chute d'eau, le débit d'un ruisseau,  sont des muvements perpétuels utilisables.
Comme l'idée de cette roue m'intéresse, je me suis dit qu'il valait mieux tricher un peu en amenant une énergie de départ qui lance la machine, plutôt que de fantasmer sur un système peu performant, ou trop coûteux à réaliser.

VOICI MON IDÉE:
LE FAIT D'EN PARLER INTERDIT À QUICONQUE DE DÉPOSER UN BREVET SUR CE SUJET ET TANT MIEUX POUR L'HUMANITÉ SI LA MISE AU POINT ARRIVE VITE.
Au diable les pompes et tout le système compliqué ! 
Il faut juste une roue à 16 tubes ( ou 8 cela devrait simplifier un peu plus), un moyeu central communiquant avec chaque tube (éjection du lest en périphérie) un tube périphérique passant en bout des tubes (pour ramener le lest au moyeu)
Et le système de navette de la machine à vapeur qui fait passer la pression dans un sens ou dans l'autre,  en évacuant  la pression néfaste en même temps.  Cette navette est un simple tube coulissant sur le tube étanche:
Quand la roue est en haut le tube coulissant descend vers le moyeu et obture l'évent de sortie en ouvrant la soupape centrale: l'air propulse le lest en périphérie. Quand la même tube arrive en  bas de la roue, le tube navette glisse vers le tube extérieur, ouvre donc l'évent du moyeu (et ferme la soupape centrale), ferme en même temps l'évent extérieur tout en ouvrant  la soupape du tube périphérique qui propulse alors le lest vers le moyeu pendant la remontée de la roue.
ET LA PRESSION?
Élémentaire mon cher Watson !  Et c'est là que l'on triche:
 L'arbre moteur est en fait un tube. Par ce tube on envoie de l'air sous pression par une pompe qui tourne..... grâce à la roue . donc pour lancer la chose il faut  amorcer le mouvement  pendant le laps de temps nécessaire à la bonne compression dans la machine. Un peu comme on doit lancer les pales d'un autogyre au démarrage. Une fois lancé le mouvement ne cesse plus.
Il va de soi que deux flexibles opposés branchés dans le réservoir central apportent l'air sous pression au tube périphérique en permanence (un seul, cela déséquilibrerait la roue).
Une poulie fixée sur le tube multiplie les tours d'une autre poulie, elle même les remultipliant vers la pompe. Les calculs précis en besoin d'air détermineront le type de pompe et le nombre de tours à programmer.
À l'arrière de la roue,  une autre poulie est placée pour l'entraînement d'un générateur. On peut renforcer la puissance en metrant deux roues l'une derrière l'autre ou augmenter le diamètre de2 mètres à 2,40m ou encore en passant de 8 à 16 tubes  pour augmenter les lests actifs donc le couple.
Cette machine serait une "éolienne sans vent" que chacun pourrait installer à demeure dans son garage pour produire de l'électricité. Avec un chauffe eau solaire de ma conception , une éventuelle petite éolienne (une vraie) et des panneaux photo-voltaïques, voilà une maison  sans aucun besoin de branchement au réseau. Alors à tous les bricoleurs: À VOS BOITES À OUTILS !
Eventuellement je lance un appel a des amateurs du Sud Finistère pour accélérer la mise au point d'un premier prototype ! Je recherche en priorité un soudeur très expert, un mécanicien -ajusteur très minutieux, un tourneur disposant d'un bon matériel à domicile...
J'ai quelques astuces pour fiabiliser la navette de répartition de la pression d'air, normal que je garde un peu d'avance ! Il reste à croiser les doigts en souhaitant de voir autant de modèles de roues que de planches à voile dans les années 80 (lorsque les américains ont "oublié" de déposer leur brevet de "windsurfer" en France).

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