Nicolas Sarkozy l'aurait
dit, son entourage a démenti.... Connaissant certaines petites
phrases de l'intéressé, prononcées publiquement ou dans son
entourage (mais devant témoins), disons que le doute subsiste !
C'est là qu'intervient
Yves Thréard (émission «C Dans l'Air»), lorsque ce sujet a été
abordé ce fut un grand moment de rire pour les Bretons !
Il explique en effet que
le terme PLOUC n'est pas péjoratif et qu'ayant lui-même des
origines bretonnes il précise qu'il s'agit en fait d'un mot dérivé
du breton PLOU signifiant TROU ! Les paysans bretons étant
considérés comme les gens habitant dans les trous!
Aucun des autres experts
présents ce soir là n'a commenté et l'animateur a même dit en
substance:
Je ne savais pas !
Finalement dans cette émission on apprend toujours quelque chose !
Je fais remarquer que la
famille THREARD a ses origines dans la Sarthe et l'Eure et Loir, ce
qui n'est pas la Bretagne que je sache ! Cela dit, si Yves Thréard a
des bretonnes dans sa famille, manifestement il n'a pas souvent
fréquenté cette belle contrée, et ne connait absolument rien de la
signification des mots les plus courants ! Il devait donc se taire !
Etre expert en politique
n'autorise pas à exprimer doctement des aberrations sur un sujet
dont on ignore tout !
La conséquence est
dommageable puisque les autres experts et les auditeurs non bretons
ont pris pour argent comptant ce qui leur a été dit, et vont à
leur tour diffuser une information totalement erronée !
PLOU signifie en breton
«communauté» et par extension Paroisse. D'où la ribambelle de
villages et villes commençant par PLOU ou PLO (qui en est la
variante dans le Sud Bretagne ).
PLOUC, popularisé par
Céline en 1936 dans Mort à Crédit, serait une évolution du mot
PLOUM très employé au XIXème siècle et signifiant rustre.
Une autre explication
consiste à faire référence à la grande vague migratoire bretonne,
vague qui a concentré près de 200000 bretons à Paris. Bien que
considérés comme simples et parfois rustres, en partie du fait de
leur mauvaise maîtrise du français, femmes et hommes étaient
utilisés par les parisiens ruches comme main d'oeuvre bon marché face
à la main d'oeuvre locale. Comme les parisiens, sans connaître la
région, savaient qu'il y avait énormément de villages commençant
par PLOU, mais des noms qui pour eux ne méritaient pas d'être
mémorisés, ils n'auraient retenu que le départ PLOU et par mépris
auraient appelé les bretons PLOUCS, en tant qu'habitants de ces
fameux PLOU !
Une troisième hypothèse
voit dans ce mot PLOUC une variation du mot anglais Ploughman
utilisant la charrue plough.
On se demande donc d'où
Yves Thréard sort la traduction «TROU» et l'interprétation
fantaisiste selon laquelle les bretons habiteraient des trous !. Car
en Breton un trou c'est «TOULL» (rassurez-vous, rien à voir avec
la ville de Nadine Morano), et si quelques lieux comportent le mot
Toull aucune commune ne porte ce nom !
Pour revenir à notre
ancien président, il est très mal barré si son électorat est
composé des habitants de «Trous»: en effet cela risque de faire
très peu de votants en sa faveur !
Par ailleurs en tant que
Jardinier, Nicolas, oui notre ex chef sait labourer, semer, arroser,
tailler, récolter (surtout), mais figurez vous donc que Nicolas
sarcle aussi ( oui c'est vrai je l'ai déjà faite mais je ne résiste
pas au plaisir de la répétition). Serait-il donc un peu comme ses
électeurs ?
Et puis vous savez, dans
un TOULL plein d'eau, que vous soyez paysan ou Président, si vous
tombez dedans, ça fait «PLOUC !». Joli bruit n'est-il pas?
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